Un salut soeurette,
un slam pour te conter fleurette.
T’écris dans le noir des espoirs,
ton âme qui nous fait peur, des marrons dans le coeur,
pas grincheuse ni déchue juste éprise de haine nue.
Revoilà la rengaine de la rue,
l’Slam vire au clash,
tel le lâche qui s’dépasse,
le couteau où l’on trépasse,
tu cries comme on se cache,
pour oublier le papier cash.
Ecrire ton épitaphe, avant qu’on ne la gâche.
Dans cette famille humaine qui marche sur elle-même,
des frères oubliés de loin en loin,
des soeurs abîmées en coups de poing.
Et ceux que l’on affame,
et votre fausse grandeur d’âme,
et notre histoire pour amuser la citadelle.
Au beau tu espères, fille des rues,
yeux au plafond en seul refuge,
et ne vois pas la fin de cette nouvelle faim.
Celle si belle de savoir,
encore aimer pourtant...
Batistin